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ces salutaires de leur dernière habitation près des exhalaisons volcaniques, les dives luttaient en vain contre l’alternative des saisons et contre celle des nuits et des jours. Accablés et languissants, ils ne désiraient pas se survivre les uns aux autres ; mais la croyance leur enjoignant d’attendre leur fin sans la hâter, ils se préservaient, autant qu’il leur était donné de le faire, des causes de la destruction. Mes frères et mes sœurs essayèrent encore de pâles hyménées qui ne furent point bénis ; ils s’endormirent dans le Seigneur sans laisser de postérité. Mon père et ma mère