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sions passé à votre état d’activité, de liberté et de moralité. Il n’en fut point ainsi. Destinés à disparaître, nous fûmes à la fois supérieurs à vous par la douceur naturelle, inférieurs par l’inaction relative. Mais moi, qui devais passer par une destinée particulière, unique peut-être dans cet âge de transition, j’ai dû connaître la liberté : le mal et le bien par conséquent.

» J’arrive, ô mes chers enfants, au récit de mes jours néfastes. Malgré les influen-