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Tout s’apprête à être possédé et modifié par l’homme. Tout, ici-bas, semble devoir être un instrument de sa vie, et rien de plus. Voici donc l’homme appelé à s’affranchir de Dieu même, dans l’apparence des choses, et là où commence la possibilité d’améliorer l’œuvre divine, commence aussi la possibilité de la détériorer. Tout ce qui sera détérioration de l’œuvre de la Providence sera donc le mal pour l’âme comme pour le corps, et tout ce qui sera développement sera le bien pour l’un et pour l’autre.