Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/79

Cette page a été validée par deux contributeurs.

nouvelle et de subir toutes les autres conditions de la nature modifiée en vue de l’existence des êtres nouveaux. La nôtre ne s’y pliait que pour se briser, et chacune de nos conquêtes nous était fatale, chacune de nos modifications nous coûtait une notable portion de notre vie.

On s’était facilement habitué à l’idée de vivre peu ici-bas. La croyance s’était élevée jusqu’à l’espérance de revivre dans les astres, dont la notion longtemps incer-