Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/75

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui n’avaient pas été surpris et dévorés par leurs éruptions, virent se rétrécir chaque jour l’espace favorable à l’épanouissement de leur vie.

Le dernier foyer qui s’éteignit est celui où nous voici enfermés par un dernier écroulement du roc. C’est là que mon père et ma mère, mes frères, mes sœurs et celui qui fut mon époux me virent naître. C’est eux qui achevèrent de creuser dans la roche déjà creuse la grotte que nous ha-