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avertissements de la nature, il écoutait ces grandes voix qui rugissent au sein des abîmes, et qui chantaient pour lui les redoutables mystères de la vie et les sombres délices de la mort.

Mourir ainsi dans la plénitude de la vie et dans la possession entière de son âme lui semblait plus noble et plus doux que de s’atténuer, spectre errant et plaintif, sur le désert du froid ; mais ces volcans eux-mêmes se refroidirent, et ceux de nous