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morte. Disséminés dans les contrées où le sort nous rejetait, nous nous séparâmes les uns des autres sans adieux, parce que nous étions sans espoir de nous rencontrer ici-bas. Engourdies et résignées, chaque jour d’hiver des familles s’étendaient sur la neige pour ne plus se relever.

Une seule peuplade, du moins cette peuplade croyait être la seule, s’éloigna de la terre natale et vint se réfugier dans le voisinage des volcans qui bordaient ce