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occuper les plages nouvelles que la mer, déplacée par ces formidables oscillations du sol, nous abandonnait. Là nous attendaient l’éclat du jour, l’âpreté des roches, la froide sécheresse du sable, et les bises qui refoulent la respiration, et les brumes glacées qui paralysent le sang, et l’impuissant rayonnement des astres qui ne suffisait plus aux besoins de notre organisation. Formés sous d’autres influences, nous ne pouvions pas tous nous modifier assez vite pour appartenir à ces climats nouveaux. Les hommes nés du chêne devaient disparaître et ils disparurent, lente-