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laient, leurs dômes arrondis, aujourd’hui cristallisés en dents aiguës couvertes de neige. C’est alors que l’aspect de la terre changea, et que la surface entière des contrées que nous habitons nous devint inhospitalière. Une grande partie des dives avait disparu dans ces cataclysmes, et nos belles forêts étaient déjà enfouies sous les bancs pressés d’une boue noire où elles s’étaient comme pétrifiées.

Nous quittâmes ces lieux dévastés pour