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étaient gravées dès l’enfance dans le cœur de chacun de nous. L’amour en était la base. Aimer Dieu, nos semblables et notre famille, c’était là le triple but de la vie, et rien ne venait nous en distraire. Nous étions anges, et, certains de nous réunir à Dieu, quelque transformation qu’il lui plût de nous imposer, nous regardions la mort comme un bienfait. Il n’y avait point de larmes amères autour de nos bûchers, et nous nous aidions les uns les autres à envisager le sort des êtres chéris qui nous