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nous vivions recueillis, de l’enfance à la vieillesse.

Comment la Divinité s’était révélée à nos pères, je l’ignore. Nous ne la discutions jamais, et nos délices étaient de l’invoquer dans des chants dont la douceur se répandait en ondulations sonores dans le silence des forêts.

Nous avions des lois naturelles qui