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mière qui eût possédé le séjour terrestre ; mais il ne m’appartient pas de vous parler de mystères que j’ignore. Vous devez apprendre seulement l’histoire de la grande famille céleste à laquelle j’appartiens, et dont l’énergie s’est épuisée avec celle du milieu qui l’avait engendrée. Pendant longtemps, les hommes nés d’hier garderont le pâle souvenir de cette race antérieure, dont le nom se perdra bientôt dans la confusion des origines, et dont on cherchera vainement la trace effacée de la surface de la terre. Un nom prévaudra peut-être généralement dans la diversité