Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.

rien des choses de Dieu. Il eut cependant raison de te dire que, de toutes parts, l’eau entoure la terre des hommes, car les plus grandes terres de ce monde ne sont que de vastes îles.

Eh bien ! il n’en a pas été ainsi de tout temps. Jadis, ce monde fut une mer de flammes, et cette froide mer que tu vois, tomba du ciel pour l’éteindre. Je t’ai raconté comment, sur les rochers qui s’en dégagèrent peu à peu, les limons, les cen-