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la quittait pendant quelques heures pour chercher, sans le lui avouer, une issue dans la montagne, ou pour aller lui cueillir dans l’Éden certaines fleurs ou certains fruits que ne produisait point la solfatare, il la retrouvait morne, pâlie et languissamment couchée sur la mousse comme une fleur qui attend la pluie.

Un jour pourtant, il eut le courage de lui dire que s’il pouvait retrouver le chemin de la terre des hommes, il irait revoir