Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pensée à Évenor, craignant peut-être de l’effrayer par la possession qu’elle voulait prendre de lui pendant un temps donné. Aussi quand il lui manifesta le désir de revoir sa mère :

— Cruel enfant, lui disait-elle, veux-tu donc faire mourir Leucippe ? Ne vois-tu pas que si elle a pu vivre de ma vie jusqu’au moment où tu es venu lui donner la tienne, elle ne pourrait plus maintenant