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fance de l’individu se remarque aussi dans celle des peuples. L’orgueil et la vanité y suscitent les premiers troubles, et quand les temps d’innocence finissent avec l’abondance des biens de la terre, l’ambition et la cupidité se trouvent tout naturellement engendrées par ces premiers vices, jusque-là inoffensifs en apparence.

La vanité est contagieuse. Nul ne peut se particulariser sans éveiller aussitôt chez