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nor, Sath, fils d’une des sœurs de sa mère, avait montré une singulière indifférence, et même comme une secrète joie, devant l’événement qui avait jeté le deuil et l’effroi dans la famille. Tandis qu’on cherchait de tous côtés l’enfant disparu, et que la mère désolée faisait retentir les bois et les prairies de ses cris et de ses sanglots, l’adolescent farouche donnait des signes de dédain et affectait de ne pas se mêler aux recherches des autres membres de la tribu.

Sath était plus âgé de quelques années