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nous ? Ces oiseaux nageurs se servent de leurs pattes, et il nous faudrait faire un grand oiseau de bois qui eût aussi deux pieds palmés capables de battre les ondes. Cela n’est pas impossible, car nos bras sauraient bien mettre ces sortes de nageoires en mouvement. Ce qui me tourmente, c’est pourquoi l’homme lui-même ne nage pas comme les animaux, et il me semble que si j’essayais, je traverserais ce lac, dont une folle méfiance m’a empêché jusqu’à ce jour d’affronter les endroits profonds. »