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avait été envoyée d’abord dans la personne de ses enfants comme une épreuve suprême, et ensuite dans celle d’Évenor et de Leucippe, comme une suprême consolation. Mais le temps était venu où elle avait compris et accepté l’immolation de ce dernier bonheur, comme une nécessité du bonheur de ces enfants adoptifs, puisque, dans ses idées rigides et saines, leur bonheur ne pouvait être séparé de la pratique du devoir. Elle combattait donc contre elle-même, tout en combattant la tendresse que lui témoignait Leucippe, et tous ses soins tendaient désormais à lui