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par les effluves de la vie printanière, dans quelque retraite ombragée ou dans quelque promenade excitante, cette compagne, à la fois sans crainte comme sans enthousiasme, sans trouble comme sans volupté, eût consenti à être sa femme, sans prendre à témoin ni le ciel incompréhensible, ni la terre insouciante, ni la famille débonnaire. La nouvelle épouse fût revenue vers la tribu avec le nouvel époux, pour dire à ces tranquilles parents : « Nous nous sommes unis l’un à l’autre, et nous allons bâtir notre demeure. » À quoi ceux-ci eussent répondu : « Allez, et nous