Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/266

Cette page a été validée par deux contributeurs.

dive, transmise à Évenor et à Leucippe, c’était probablement celle dont les hommes ont gardé longtemps les rudiments, affaiblis et altérés dans les secrètes traditions de leurs temples. On sait que, de même que le latin, langue morte et lettre close pour les illettrés, sert aujourd’hui de formule au culte catholique, une langue morte, oubliée du vulgaire, fut longtemps la formule des initiations de certains sanctuaires dans la haute antiquité. C’était la langue sacrée, la langue mystérieuse qui, torturée par l’interprétation, comme l’est aujourd’hui l’hébraïque pri-