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mieux rester ta sœur, car, jusqu’à ce jour, je ne t’ai causé aucune peine, et tu m’as toujours bénie. J’ignore les joies de l’hyménée ; mais, quelles qu’elles soient, j’y renoncerais à jamais plutôt que de te les donner au prix de ton amitié sans mélange et sans fin.
— Ah ! je puis te jurer de moi la même chose, s’écria Évenor. Oui, j’aimerais mieux rester ton frère que de satisfaire ma passion au prix de ton bonheur et de