Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/247

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sion et sans réflexion, avait de plus qu’elles un respect éclairé et enthousiaste pour l’époux qui lui était destiné. Ce respect éveillait en elle la pudique modestie de l’amour et comme un sentiment de terreur religieuse au moment d’une consécration qui, dans sa pensée, embrassait l’éternité tout entière.

De son côté, Évenor, plus tourmenté de vagues désirs et moins timide vis-à-vis de lui-même, se sentait éperdu et troublé de-