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nuisibles ou furieuses ; et quand il en eut diminué le nombre, il s’attacha à préserver et à apprivoiser toutes celles que des instincts de domestication poussaient à chercher sa protection. Elles furent bientôt, par les soins de Leucippe, aussi familières que celles de la forêt du Ténare, et, libres dans un espace assez vaste pour leurs besoins de pâture et de mouvement, si elles ne venaient pas toutes à sa voix, du moins aucune ne fuyait à son approche, et plusieurs semblaient même se plaire à ses caresses. Les chiens surtout montraient, comme ceux de Téleïa, une intel-