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que, libres de quitter cette vallée, ils ne menacent pas de nous laisser manquer de fruits. Un jour viendra pourtant où les hommes aussi leur feront la chasse, si le nombre de ces hôtes avides augmente jusqu’à dépouiller tous les arbres. »

Leucippe devenait triste à l’idée des futurs besoins de l’humanité et de la persécution que les innocentes créatures de l’air et des bois devaient fatalement subir. Elle comprenait cependant que, de toutes les