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nous mangeons sont des êtres vivants ou destinés à vivre, que nous ne saurions nous reprocher de détruire, car nous avons droit sur la nature entière ; et si la chair et le sang nous inspirent encore une vive répugnance, Téleïa l’a dit, et je le crois, il n’en sera pas toujours ainsi.

« Quant à présent, la dépouille de ces buffles et de ces chamois qui sont devenus trop nombreux dans notre Éden, nous sera utile. Nous respecterons les oiseaux, parce