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de leur union prochaine. Une ivresse sans conscience d’elle-même ne menaçait donc plus d’appesantir leurs esprits et de dominer leurs résolutions. Ils avaient pleuré, ils étaient baptisés par ces larmes pieuses. Ils s’aimaient enfin, et par le cœur et par l’intelligence encore plus que par les sens. Ils étaient homme et femme, c’est-à-dire un désir plein de respect et une promesse pleine de fierté.

D’ailleurs la dive ne leur laissa point