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— Et moi, répondit Leucippe, j’avais rêvé de te faire vivre dans un éternel sourire. Sa vie sera une fête, me disais-je, et que l’orage gronde ou que le soleil brille, il aura toujours la joie à ses côtés. Et maintenant, tu le vois, je pleure, et mes baisers vont devenir amers, car je crois que Téleïa veut que je me sépare d’elle, et je ne pourrai plus te donner un bonheur parfait, ne l’ayant plus en moi-même.

— Eh bien, dit Évenor, je ne veux pas