Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/204

Cette page a été validée par deux contributeurs.

quer. Ils se sentaient courbés et comme brisés, pour la première fois, par l’ascendant de l’austère vérité. Le lendemain, dès l’aube, ils allèrent dans la forêt, et, avant de commencer leur travail, ils essayèrent de prier ; mais ils ne purent d’abord que se regarder avec tristesse et se jeter en pleurant dans les bras l’un de l’autre.

« Ah ! disait Évenor, j’avais fait de si doux projets ? Téleïa nous avait dit souvent :