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n’ai plus qu’eux sur la terre ; faut-il donc qu’en leur révélant l’immortalité de leurs âmes, je les précipite dans la lutte amère du devoir ? Pourquoi ne pas les laisser vivre dans l’innocence primitive comme vivent leurs semblables ? Pourquoi risquer sur eux ce terrible breuvage de la vérité qui leur donnera peut-être la mort en ce monde, sans leur assurer la vie dans l’autre ?
« Vous le voyez, je doutais encore alors