Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/189

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ayant été accordée, vous ne pouviez la recevoir que dans les conditions où elle s’entretient, se développe et se transmet.

« Ce serait donc transgresser la loi qui préside à vos destinées, que de vous annihiler dans la possession d’un repos égoïste. Vous en perdriez vite la douceur, et le divin amour s’épuiserait pour vous comme une coupe vidée en deux matins. Pour sentir le prix durable du bonheur, il faut le mériter, et si le ciel se laisse entre-