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d’abord passer par les flammes saintes de l’amour conjugal, foyer brûlant de toutes les affections terrestres.

» C’est donc pour raviver votre amour et non pour l’éteindre, que je vais vous effrayer peut-être, ô mes enfants bénis ! en vous montrant l’hyménée comme la pratique de la perfection ici-bas. Ah ! s’il est le bien suprême, combien ne faut-il pas être pur pour l’atteindre !

» Examinons donc ensemble la nature