Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/160

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Elle qui n’avait jamais connu la crainte pour elle-même et qui avait ri du premier effroi d’Évenor à la vue des vagues, elle tremblait maintenant à l’idée qu’il pouvait être tenté de construire une barque pour aller revoir sa famille.

Mais Évenor avait si résolument renoncé à tout ce qui n’était pas Leucippe, il avait si bien étouffé en lui le souvenir de sa famille, qu’il sourit des terreurs de sa bien-aimée et dit, s’adressant à la dive :