Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/141

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mes sens ; car je m’efforçais en vain de les atteindre et de les contempler à travers les vapeurs d’or et de feu qui me les dérobaient à chaque instant. Voilà toutes les images dont je peux rendre compte. Je sais qu’à mon réveil, j’étais bien certain de n’avoir jamais rencontré ces êtres sur la terre ; mais, dans le rêve, il me semblait les avoir connus, ou du moins pressentis de tout temps.

— Pour nous autres dives, reprit Téleïa,