Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/137

Cette page a été validée par deux contributeurs.

c’est par là, du moins, que je sens ma pensée capable de s’élever avec la tienne de la créature au créateur, de l’amour terrestre à l’amour divin.

— Pour moi, dit Leucippe, je sens aussi quelquefois, non pas le doute, mais comme un oubli du ciel et une indifférence de l’avenir qui me font comprendre combien j’appartiens à la terre, c’est-à-dire à mon frère, à toi et à cette belle nature qui est comme l’asile de notre bonheur. Je ne sais