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— Nous ignorons ce que tu nous demandes, répondit Évenor. Ce que tu nous as enseigné de la bonté, de la toute-puissance et de la sagesse infinie de la Divinité, nous fait accepter comme possibles les douces espérances qui te soutiennent. Mais, que nous soyons des dives déchus ou des êtres nouveaux dans le monde des esprits, nous ne pouvons lire avec certitude dans les secrets de la providence des esprits. Nous connaissons mieux celle qui protége les substances ; car, tu l’as dit, nous sommes une famille liée au monde terrestre, et nos affections y sont vives en