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naître mon âme. Je me rappelai mon égarement et mes blasphèmes. Je me repentis, et, m’anéantissant devant Dieu, je lui offris, en expiation, le déchirement de mes entrailles et l’horreur de ma solitude.

» J’attendais, résignée, le moment qui devait me réunir à mes enfants, et je combattais mon impatience, sentant que chaque jour qui retardait notre réunion était un châtiment de ma révolte. Mais je n’a-