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forêt du ciel, toute remplie de mousse et de lierre… — Ne va pas dans cette forêt, m’écriai-je ; reste, reste avec moi… Ma fille ne m’entendait plus : elle était morte aussi, j’étais seule sur la terre !

» Je ne sais rien des jours qui suivirent. Je donnai la sépulture à mes enfants sans savoir ce que je faisais. Ensuite… je ne me souviens que vaguement de mon mal. Je me calmai, car je crus que j’allais mourir aussi, et dans cette attente, je sentis re-