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voix douce et tranquille, — Voici mon frère qui vient me chercher, dit-elle.

» Je me retournai pleine d’une joie délirante, n’ayant plus conscience d’aucune chose réelle et croyant qu’en effet mon fils avait pu s’arracher des bras de la mort. Mais hélas ! c’était une vision de sa sœur, une de ces visions qu’à l’heure de leur mort bénie les dives ont toujours reçue du ciel. — Adieu, mère, me dit l’enfant ; mon frère m’appelle dans la belle