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des dives ; le ciel nous redemande et la terre nous délivre. Je vais t’attendre où j’ai mérité de te retrouver, car je n’ai jamais perdu la vue de l’infini dont mon père m’entretenait avant de mourir, et dont mon âme était le sanctuaire. » En parlant ainsi, mon fils bien-aimé s’arracha de mon sein, se prosterna… et ne se releva plus.

» J’étais égarée ; je ne pleurai point, je me pris à maudire le fils ingrat qui m’a-