Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/116

Cette page a été validée par deux contributeurs.

des chèvres et des brebis, je voyais cette soif devenir plus ardente, et chaque jour rapprocher celui que l’arrêt irrévocable avait marqué pour l’extinction de ma race infortunée.

» Quand je sentis, au feu de la fièvre qui les rongeait, succéder le froid de la mort prochaine, j’imaginai de réchauffer l’atmosphère ou de l’assouplir par la fumée, en mettant le feu à la forêt qui couronne la première enceinte de ce cratère.