Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/111

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui les portent et le sein qui les réchauffe maintenant ?

» Ainsi je blasphémais dans ma solitude, nul conseil ne me soutenant plus, nulle tendresse ne veillant plus sur moi. Et, jalouse des bêtes sauvages qui élevaient leurs petits sans autre trouble que celui de les conserver, je m’efforçais de les imiter en n’apprenant à mes enfants qu’une vaine lutte contre la mort. Quelquefois, me glissant sous les épais buis-