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cun espoir des choses futures. Les dives se sont trop abandonnés au destin, me disais-je. Essences trop pures, ils ne tenaient point assez à leur manifestation dans cette phase du voyage à travers l’infini, et quand la terre s’est dérobée sous leurs pieds, ils se sont envolés comme des oiseaux qui savent leur route à travers les orages. Mais ces orages ne sont-ils pas terribles, et le but est-il assuré ? Qui sait si Dieu se soucie de nous conserver la mémoire, et si, dans une autre forêt du ciel, mes enfants bien-aimés reconnaîtront les bras