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des entrailles dévorées d’amour pour ces deux êtres dont je chérissais l’apparence terrestre et l’image passagère plus que l’âme céleste et l’indestructible essence. Plutôt que de les rendre au ciel jaloux qui me les réclamait, j’aurais sacrifié leur immortalité et la mienne. Insensée, je m’attachais à eux d’un amour bestial et farouche, et, transgressant la loi de mes pères, je ne leur enseignais rien des mystères de la vie éternelle. Je m’étais promis d’abord de ne pas les entretenir du regret des choses passées, et j’allais au-delà de ma propre résolution en ne leur insufflant au-