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L’amour de deux êtres seuls au sein de l’univers n’est plus l’amour. L’amour ne peut pas être un égoïsme, ce doit être une dilatation, un éclat rayonnant de l’âme, et tous les saints amours sont les aliments nécessaires de ce foyer puissant. Enlevez au dive, fils du ciel, la famille, le culte et le temple, son amour restreint à la contemplation d’un seul être semblable à lui dévore et consume cet être et lui-même.

» — Et nos enfants, m’écriais-je ; nos en-