Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et c’est toi, cruel, qui dédaignes ma tendresse et qui parles de plier cette vie comme une tente et d’aller chercher sans moi les rivages de l’inconnu !

» Aria hésitait alors entre mon amour et sa conscience ; mais je voyais trop que la foi triomphait de l’amour. Il avouait que la solitude le détruisait. Tant que nous avions eu une famille, il s’était imaginé que nous avions encore une nation et une patrie, et il disait une chose vraie :