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ble une fête dont ils ne prévoient pas la fin. Si nous initions nos enfants, ils ne voudront plus, ils ne sauront pas vivre.

» Aria repoussait les suggestions de ma lâcheté, et moi, je lui reprochais avec amertume de ne pas aimer ses enfants pour eux-mêmes. Je l’accusais de fanatisme, et notre amour était troublé par une secrète préférence de mon cœur pour les enfants que le ciel m’avait donnés et que je ne voulais pas lui rendre. Aria s’en