Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Nous ne posons pas de bornes à la science dans l’avenir. Nous croyons qu’elle viendra, par un admirable accord de preuves, expliquer un jour les prétendues rêveries que nous regardons comme les mythes profonds de l’origine de l’être intelligent. Jusque-là, nous n’avons pas le droit de mépriser les fables que les esprits les plus sérieux ont tant méditées, et que l’on ne peut aborder sans vertige, sans terreur ou sans ivresse, à moins que, comme au siècle dernier, on ne prenne le parti d’en rire, ce qui est plus facile que concluant.

Le récit que nous allons offrir au public