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la Providence, et que l’on a appelés, dans l’antiquité, portes des nations. Mais certaines de ces oasis alpestres sont restées fermées durant des siècles, et quelques-unes le sont encore par des accidents géologiques que la suite de notre récit fera comprendre.

Celle qui s’étendait sous les yeux d’abord effrayés d’Évenor, était le cratère épuisé d’un de ces volcans terribles que la mer avait engloutis, puis abandonnés au sortir des premiers âges du monde. Les tièdes limons déposés sur les cendres avaient laissé là les germes d’une intaris-