Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/129

Cette page a été validée par deux contributeurs.

naître plus ou moins bien doués d’organes appropriés aux dons des diverses facultés intellectuelles. Si on le niait, il faudrait les supposer inférieurs aux animaux. Et si l’on niait ce que nous attribuons aux animaux, il faudrait alors admettre que l’homme, pour leur être supérieur, a dû naître en dehors de la loi d’identité.

L’homme n’a donc pas commencé par le mutisme, ni par l’absence d’individualité. À peine un ou plusieurs de ces êtres nouveaux eurent-ils fait leur apparition sur la terre, que parmi ceux-ci ou à côté de celui-là apparut un être semblable